Les raids visaient des positions rebelles dans les provinces de Dhamar (centre) et Saada (nord), ainsi que des bases de la défense aérienne fidèles à l''ex-président Ali Abdallah Saleh qui soutient la rébellion, selon des témoins.
L'Arabie saoudite a pris la tête d'une coalition qui mène depuis le 26 mars une campagne aérienne contre les rebelles au Yémen voisin. Leur progression a poussé le président yéménite, Abd Rabbo Mansour Hadi, à l'exil en Arabie saoudite. Partis de Saada, leur fief dans le nord du Yémen, les Houthis ont pris le contrôle de la capitale en septembre 2014, puis de vastes régions du nord, de l'ouest et du centre.
Négociations à Genève
Ces développements interviennent 48 heures avant le début de pourparlers de paix à Genève. Initialement prévus dimanche, ils ont été repoussés à lundi, a annoncé vendredi l'ONU.
Pour la première fois depuis l'intervention saoudienne, les belligérants au Yémen se retrouvent sous l'égide de l'ONU (lire ci-dessous).
ats/afp/lan
Plus de 2500 morts
Les belligérants tenteront de sortir de l'impasse et de créer les conditions d'une désescalade.
Les discussions sont prévues pour durer deux à trois jours. Elles incluront d'un côté des représentants du camp du président Hadi, et de l'autre des responsables de la rébellion chiite, alliée au parti de l'ex-président Ali Abdallah Saleh.
Le conflit a fait 2584 morts et 11'065 blessés, selon le dernier bilan de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Plus d'un demi-million de personnes ont été en outre déplacées.