Publié

Aucun civil visé lors du conflit à Gaza, selon un rapport officiel d'Israël

Israël avait lancé juillet 2014 une offensive aérienne, et terrestre un temps, contre la bande de Gaza, dans le but de faire cesser les tirs de roquette depuis le petit territoire sous blocus vers son territoire. [REUTERS - Suhaib Salem]
Israël avait lancé juillet 2014 une offensive aérienne, et terrestre un temps, contre la bande de Gaza, dans le but de faire cesser les tirs de roquette depuis le petit territoire sous blocus vers son territoire. - [REUTERS - Suhaib Salem]
Un rapport gouvernemental israélien a conclu dimanche que son armée n'avait visé intentionnellement aucun civil lors du conflit de juillet-août 2014 à Gaza.

Israël a rejeté en bloc les accusations contre son armée lors de la guerre de Gaza. Ce rapport s'appuyant sur les enquêtes de l'armée est rendu public peu avant la publication d'un autre, celui de la Commission des droits de l'Homme de l'ONU qui doit rendre ses conclusions en juin.

Sur les civils qui ont été touchés, Israël évoque "des effets indirects malheureux mais légaux d'actions militaires légitimes". Mais de nombreuses ONG et organisations internationales ont dénoncé à plusieurs reprises des attaques contre des civils, des enfants et des écoles, notamment de l'ONU.

Israël accuse Hamas d'utiliser des "boucliers humains"

Au cours des 50 jours de conflit, près de 2200 Palestiniens ont été tués, dont plus de 500 enfants selon l'ONU, tandis que 73 personnes ont péri côté israélien, dont 67 soldats.

Israël accuse régulièrement le Hamas, au pouvoir à Gaza, de se servir des civils gazaouis comme de "boucliers humains" pour mener des "crimes de guerre".

afp/sp

Publié

Les Palestiniens rejettent le rapport

Les Palestiniens ont eux saisi la Cour pénale internationale (CPI), dénonçant des "crimes de guerre" commis par l'armée israélienne à Gaza. La procureure de la CPI a décidé en janvier un examen préliminaire des événements pour "déterminer s'il existe un fondement raisonnable" pour ouvrir une enquête.

Ce rapport, "une suite logique de ce qu'Israël a fait dans la bande de Gaza", selon les mots d'Ehab Bseiso, porte-parole du gouvernement d'union palestinien depuis Ramallah en Cisjordanie occupée, "ne change rien", ils ne s'appuieront que sur les résultats d'une "enquête internationale".