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Le chef djihadiste Mokhtar Belmokhtar aurait été tué par une frappe US

L'une des rares images de l'Algérien Mokhtar Belmokhtar, ancien responsable d'Al Qaïda au Maghreb islamique et soupçonné d'être l'instigateur de la prise d'otages survenue mercredi.
L'une des rares images de l'Algérien Mokhtar Belmokhtar.
L'Algérien Mokhtar Belmokhtar, surnommé "le borgne" et figure de l'insurrection djihadiste en Afrique du Nord et au Sahel, aurait été tué lors d'une frappe aérienne des Etats-Unis en Libye.

Le chef djihadiste Mokhtar Belmokhtar, lié à Al-Qaïda, a été tué par une frappe aérienne américaine en Libye, a annoncé dimanche soir le gouvernement libyen installé à Tobrouk, reconnu par la communauté internationale.

Le Pentagone a confirmé que l'islamiste algérien, chef du groupe Al-Mourabitoune, avait été la cible d'une frappe aérienne américaine en Libye, mais n'a pas dit s'il avait été tué.

Selon une source militaire libyenne, une frappe aérienne a été menée à Ajdabiya, ville du nord-est de la Libye, située à 150 km au sud de Benghazi. Sept membres du groupe Ansar al Charia auraient été tués.

Déjà annoncé mort

La mort de Mokhtar Belmokhtar a été annoncée plusieurs fois. On l'a par exemple cru tué au Mali en 2013.

Si elle est confirmée, la mort de celui que les forces françaises ont surnommé l'"insaisissable" serait un coup très important contre les opérations d'Al-Qaïda dans la région.

agences/fb

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Attentats meurtriers

Mokhtar Belmokhtar a notamment été le cerveau de la meurtrière prise d'otages du site gazier algérien d'In Amenas, dans le Sahara algérien, en janvier 2013. L'attaque s'était soldée par la mort de 37 étrangers, d'un Algérien et de 29 ravisseurs.

Son groupe terroriste, Al-Mourabitoune est l'une des organisations djihadistes ayant contrôlé le nord du Mali jusqu'au lancement de l'opération française Serval en janvier 2013.

Mokhtar Belmokhtar avait réaffirmé mi-mai la loyauté de son groupe, Al-Mourabitoune, à Al-Qaïda et démenti l'allégeance au groupe Etat islamique proclamée par un autre dirigeant, laissant présager une sérieuse discorde dans la hiérarchie du mouvement.