Le ministère a également annoncé la mort d'un patient infecté par le coronavirus. Il s'agit du seizième décès depuis les premiers cas annoncés au mois de mai. Plus de 3600 personnes sont toujours en quarantaine.
Conséquence de cette épidémie, des milliers de touristes ont annulé leur voyages en Corée du Sud et les ventes dans les grands magasins sont en forte diminution.
"Signal fort et signe de confiance"
La banque centrale sud-coréenne a décidé d'abaisser ses taux directeurs. "La banque centrale sudcoréenne prend le pas sur la potentielle diffusion de ce virus en évitant qu'on entre dans une déflation", relève John Plassard, directeur adjoint chez Mirabaud Securities.
"C'est un signe assez fort et un signe de confiance qu'essaie de donner la banque centrale au peuple, au-delà d'une résolution médicale assez rapide."
Katja Schaer/lgr
Le coût économique d'une épidémie
"Dans une des notes des experts de la Banque mondiale, ils estimaient que le coût économique d'une pandémie de la fièvre H1N1 pouvait varier de 0,7% à 4,8% de la croissance mondiale", rapporte John Plassard, directeur adjoint chez Mirabaud Securities.
Ces variations sont très grandes, allant de "catastrophe modeste, qui correspondait à la grippe à Hong Kong en 1968, et les catastrophes sévères qui étaient évidemment la grippe espagnole du début du siècle, qui avait fait quand même 100 millions de morts."