Le nouveau groupe sera officiellement présenté à la presse mardi par la présidente du FN Marine Le Pen.
"Europe des Nations et des Libertés" comptera des élus du Parti pour la liberté néerlandais (PVV), du Parti de la liberté autrichien (FPÖ), de la Ligue du Nord italienne et du Vlaams Belang flamand (Belgique), avec lesquels travaillent déjà le FN au sein d'une "coordination". Des eurodéputés d'autres nationalités se joindront à eux.
"Discussions jusqu'à la dernière minute"
Pour former un groupe au Parlement européen, il faut au moins 25 élus de sept nationalités différentes. Avec ses alliés classiques, le FN avait le nombre d'élus nécessaires (37), mais pas assez de nationalités.
Plusieurs sources frontistes interrogées lundi soir ont refusé de préciser de quels pays sont originaires les élus qui rejoignent le groupe. "Il y a des discussions jusqu'à la dernière minute", a rappelé un eurodéputé FN.
ats/kg
Deux groupes europhobes à Strasbourg
Le Parlement européen comptera désormais deux groupes europhobes et anti-immigration: le patron du parti eurosceptique britannique Ukip, Nigel Farage, est déjà parvenu à reconstituer un groupe au Parlement européen après une courte dissolution mi-octobre due à la défection d'une élue lettonne. Il a pu récupérer un député polonais d'extrême droite, Robert Jaroslaw Iwaszkiewicz du KNP.
Un groupe permet une plus grande visibilité et d'éventuelles présidences de commissions ou de sous-commissions. Il donne aussi l'assurance de recevoir des millions d'euros de subventions.