"Le gouvernement palestinien va démissionner dans les prochaines 24 heures", aurait affirmé Mahmoud Abbas devant le Conseil révolutionnaire du Fatah, son parti, prenant acte de l'impossible réconciliation entre les groupes palestiniens.
Ehab Bseiso, porte-parole du gouvernement d'union palestinien, n'a pas confirmé une telle démission. Cependant, le président et le Premier ministre Rami Hamdallah "se rencontreront mercredi pour discuter de la manière dont le gouvernement va travailler et cette rencontre dissipera la querelle", a-t-il indiqué.
Une partition de plus en plus prononcée
La démission du gouvernement, si elle devient effective, risque d'ouvrir une période d'incertitude encore plus profonde alors que la partition des Territoires palestiniens semble de plus en plus prononcée.
Cette démission sanctionnerait les divisions des mouvements palestiniens malgré la réconciliation proclamée en 2014, et l'incapacité du gouvernement d'union nationale alors constitué à exercer son autorité sur la bande de Gaza.
afp/kg