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L'arsenal nucléaire russe fait craindre à John Kerry un climat de guerre froide

Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a répondu aux questions via vidéo conférence avec le porte-parole John Kirby, le 16 juin 2015.
Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a répondu aux questions via vidéo conférence avec le porte-parole John Kirby, le 16 juin 2015.
Le secrétaire d'Etat américain John Kerry craint un retour à la guerre froide après l'annonce par Vladimir Poutine du renforcement de l'arsenal nucléaire russe.

Le président russe disait agir en riposte au projet américain d'installer des armes lourdes en Europe.

"Nous avons l'accord START", scellé en 1991 avec l'Union soviétique, qui règle le désarmement nucléaire, a rappelé mardi John Kerry. "Nous avons eu une énorme coopération depuis les années 1990 en matière de destruction des armes nucléaires qui se trouvaient sur les anciens territoires de l'Union soviétique et personne ne veut que nous fassions marche arrière", a plaidé le secrétaire d'Etat.

Plus de 40 missiles nucléaires russes

"Personne ne veut, je crois, un retour à une sorte de statut de guerre froide", a condamné John Kerry, favorable par principe au désarmement et grand sceptique devant toute forme d'escalade militaire.

Il était interrogé après que le président Poutine a annoncé que cette année, "plus de 40 nouveaux missiles balistiques intercontinentaux, capables de résister aux systèmes de défense antiaérienne les plus sophistiqués, seront déployés au sein des forces nucléaires russes".

ats/fme

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Les déclarations de Vladimir Poutine sont survenues après que le New York Times a révélé un projet à l'étude au Pentagone de déploiement d'armes lourdes dans des pays d'Europe de l'Est.

Se gardant de confirmer ce projet américain et préférant condamner la réaction russe, John Kerry a jugé que "personne ne devrait entendre ce genre d'annonce par un dirigeant d'un pays puissant et ne pas s'inquiéter de ses implications".