Sept Tunisiens ont été libérés vendredi matin et trois l'ont été mercredi, a annoncé vendredi le chef de la diplomatie tunisienne. Ils avaient été enlevés par une milice liée à Fajr Libya, une coalition de milices qui contrôle Tripoli, réclamant la libération d'un de ses chefs emprisonné en Tunisie, Walid Glib.
Celui-ci doit être expulsé incessamment vers Tripoli à la suite d'une décision en ce sens mercredi de la justice tunisienne. Mais le ministre tunisien a démenti que la libération des employés consulaires étaient le fruit d'un marché.
Tunisiens régulièrement visés
En mai déjà, les partisans de Walid Glib avaient enlevé 254 Tunisiens pour monnayer sa libération. Tous avaient été libérés sains et sauf au bout d'une dizaine de jours sans qu'il ne retrouve lui la liberté.
Après ces événements, Tunis a annoncé la fermeture de son consulat de Tripoli et "tant que la protection de nos fonctionnaires ne sera pas assurée, il n'y aura pas de réouverture".
afp/boi
Une Libye déchirée
Depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye est déchirée entre différentes milices armées.
Deux gouvernements se disputent le contrôle du pays: l'un, reconnu par la communauté internationale, qui siège dans l'est du pays, l'autre à Tripoli sous contrôle de Fajr Libya et qui n'est pas reconnu.