Selon le communiqué, cet accord "doit apporter une solution définitive et non provisoire" à la question grecque, sans préciser si les propositions faites sont nouvelles, comme le souhaitaient les créanciers de la Grèce (UE, BCE, FMI) avant la réunion d'un sommet crucial de la zone euro, lundi soir.
Alexis Tsipras se rendra dès dimanche soir à Bruxelles, ajoutent ses services. Le sommet de lundi sera précédé d'une réunion des ministres des Finances des 19 pays de la zone euro.
Plan de restructuration de la dette
Il a par ailleurs présidé dimanche un conseil des ministres à Athènes pour informer son gouvernement des possibles ajustements des propositions grecques jusqu'ici rejetées par les créanciers du pays lors de multiples réunions infructueuses.
Un proche du chef de l'exécutif avait laissé entendre samedi que de nouvelles concessions pourraient être faites, à condition notamment qu'un plan pour restructurer la dette du pays soit inclus dans l'accord.
afp/pym
Marge de manoeuvre réduite
La marge pour trouver un accord qui permettra le déblocage d'une tranche de prêts vitale de 7,2 milliards se réduit: le 30 juin, la Grèce à court d'argent risque de ne pouvoir honorer un remboursement de 1,5 milliard d'euros au FMI et les retraits des épargnants se sont accélérés au cours de la semaine écoulée, plaçant le système bancaire sur la corde raide.
L'optimisme de Matteo Renzi
Le chef du gouvernement italien Matteo Renzi a estimé dimanche à Milan que "toutes les conditions "étaient réunies" pour un accord "gagnant-gagnant" pour la Grèce, au bord du défaut de paiement.
Ce serait une erreur de ne pas profiter de cette fenêtre d'opportunité", a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse conjointe avec le président français François Hollande. Selon lui, la réunion des pays de la zone euro lundi soir doit permettre d'arriver à "une conclusion positive".