Le président américain Barack Obama a réitéré mercredi "sans ambiguïté" à son homologue français François Hollande son engagement à en terminer avec la pratique des écoutes, a rapporté la présidence française dans un communiqué.
Le président français a appelé son homologue américain à la suite de révélations sur des écoutes des services secrets américains visant les présidents Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et François Hollande entre 2006 et 2012. "L'échange a été l'occasion d'une mise au point sur les principes qui doivent gouverner les relations entre alliés en matière de renseignement", précise l'Elysée.
"Pas acceptable," pour l'Elysée
Le président socialiste français François Hollande a averti que son pays "ne tolérera aucun agissement mettant en cause sa sécurité". "Ce qui s'est passé n'est pas acceptable mais ce n'est pas pour autant que l'on va entrer dans une crise", a déclaré le porte-parole du gouvernement français, Stéphane Le Foll.
>>Le Premier ministre Manuel Valls a également jugé ces pratiques "inacceptables":
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agences/fisf/mac
Julian Assange promet d'autres révélations
Le fondateur de WikiLeaks Julian Assange a appelé mercredi Paris à entamer des poursuites après les révélations d'espionnage pratiqué par les Etats-Unis, promettant en outre de nouvelles informations "plus importantes" lors d'une interview sur une chaîne de télévision française.
Sur la chaîne privée TF1 le fondateur du site lanceur d'alertes a appelé la France à "lancer une enquête parlementaire et entamer des poursuites" et a affirmé que "les documents les plus importants restent à venir" après les révélations sur l'espionnage des trois derniers présidents français.