Ce document du département d'Etat, qui pointe en général les violations et crimes perpétrés par les gouvernements s'en prend pour la première fois à ces organisations "non étatiques", comme "l'Etat islamique, Al-Qaïda dans la Péninsule arabique, Al-Qaïda au Maghreb islamique, Boko Haram (ou) les shebab" somaliens.
La brutalité de ces acteurs est l'une des "tendances notables" du rapport, qui a été rendu public avec 4 mois de retard. "Il n'y a rien eu de plus troublant que l'émergence de groupes comme Daech", a tonné le secrétaire d'Etat John Kerry.
Quelques bêtes noires
A ses yeux, ces organisations "terroristes" n'ont "non seulement aucune considération pour les droits de l'homme (mais aussi) zéro considération pour la vie humaine".
Le rapport épingle encore cette année les bêtes noires de l'Amérique: Iran, Chine, Arabie saoudite, Egypte, Russie, Cuba ou Ethiopie. Téhéran, en particulier, est violemment critiqué pour ses "graves restrictions" sur les libertés individuelles.
afp/fisf