La mise au point de ce texte par une commission bilatérale a pris 15 ans. Même si le Vatican parle d'"Etat de Palestine" depuis début 2013, les Palestiniens estiment que cette signature équivaut à "une reconnaissance de facto" de leur Etat, ce qui mécontente Israël.
L'accord exprime le soutien du Vatican à une solution "du conflit entre Israéliens et Palestiniens dans le cadre de la formule de deux Etats".
Echec
Pour l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), cet accord fait du Vatican le 136e pays à avoir reconnu l'Etat de Palestine. Pour Israël, "une telle décision ne fait pas avancer le processus de paix et éloigne la direction palestinienne de la table des négociations bilatérales".
Le Saint-Siège, qui a des relations diplomatiques avec Israël depuis 1993, négocie depuis 1999 un accord sur les droits juridiques et patrimoniaux des congrégations catholiques dans l'Etat hébreu. Mais chaque rencontre semestrielle se solde par un échec.
afp/pym