L'offre proposée par l'UE et le FMI prévoyait une prolongation de cinq mois du programme d'aide dont bénéficie la Grèce et un paquet d'au moins 12 milliards d'euros à verser en quatre temps jusqu'en novembre, selon un document qui a fuité vendredi.
La note du gouvernement grec confirme cette proposition, qui prévoit notamment de verser à Athènes 1,8 milliard d'euros en urgence. Moyennant un vote du Parlement grec, ce versement visait à éviter le défaut de paiement au 30 juin, date butoir pour un remboursement de 1,6 milliard d'euros au FMI.
"Chantage" des Européens
Vendredi, la chancelière allemande Angela Merkel a recommandé à Athènes d'accepter "l'offre exceptionnellement généreuse" faite par ses créanciers.
Le Premier ministre grec Alexis Tsipras, qui avait rencontré dans la matinée Angela Merkel et François Hollande, a rapidement répliqué en disant rejeter "ultimatums et chantage" des Européens.
agences/asch