En dépit de plusieurs tentatives, Barack Obama n'a jamais réussi à faire bouger les lignes sur le sujet des armes à feu. Il a effectué une nouvelle tentative vendredi, en appelant son pays à engager une "véritable réflexion" sur le sujet.
Devant plusieurs milliers de personnes, le premier président noir de l'histoire des Etats-Unis a salué la mémoire des neuf victimes de la fusillade, en particulier celle du pasteur abattu. "Clementa Pinckney était un homme de Dieu, un homme qui croyait à des jours meilleurs", a-t-il salué.
Douleur ignorée
Le président américain a par ailleurs évoqué la "douleur" causée par le drapeau confédéré, symbole pour de nombreux Américains du passé raciste des Etats-Unis, et a jugé qu'elle avait trop longtemps été ignorée.
"Trop longtemps, nous avons ignoré le poids des injustices du passé", a martelé Barack Obama au coeur de cette petite ville de Caroline du Sud, où neuf personnes ont été abattues par un jeune partisan de la suprématie blanche.
afp/asch