Le communiqué du groupe extrémiste, diffusé par des comptes djihadistes sur Twitter, dit que l'attaque a visé "des antres (...) de fornication, de vice et d'apostasie dans la ville de Sousse" et cela "malgré les mesures (de sécurité) renforcées".
L'attaque a été menée par un jeune étudiant tunisien armé contre l'hôtel Riu Imperial Marhaba à Port el Kantaoui, à 140 kilomètres au sud de Tunis et en banlieue de Sousse. Le tireur était inconnu de la police.
La Grande-Bretagne durement frappée
Parmi les 38 morts, ont déjà été identifiés quinze Britanniques, une Belge et un Allemand, a indiqué le ministère de la Santé, en parlant de 39 blessés, notamment britanniques, allemands et belges.
L'Irlande a par ailleurs fait état d'une ressortissante tuée. Le chef de la diplomatie française Laurent Fabius a quant à lui affirmé qu'aucune victime française n'avait été identifiée "à ce stade".
>> Lire aussi : Des centaines de touristes évacués de Tunisie après l'attentat de Sousse
L'attentat, le pire de l'histoire récente de la Tunisie, frappe un pays qui voit monter la menace djihadiste depuis sa révolution en 2011.
Il survient trois mois après l'attaque contre le musée du Bardo à Tunis (22 morts dont 21 touristes), qui avait déjà été revendiquée par l'EI et porté un coup au secteur vital du tourisme.
>> Le déroulé de la journée de vendredi : Au moins 37 morts dans l'attaque d'un hôtel en Tunisie
afp/dk
Timeline attentats AfN