"C'est la première fois qu'une décapitation a lieu (en France) lors d'une attaque terroriste, une pratique en revanche fréquente en Syrie et en Irak pour l'EI", relève Le Monde au lendemain de l'attaque de Saint-Quentin-Fallavier, dans l'Isère.
>> L'attaque de vendredi minute par minute :
"Horreur", "doctrine mortifère", "vendredi noir"
Pour Le Figaro, six mois après les attentats de Paris, cette nouvelle attaque "vient de franchir une étape supplémentaire dans l'horreur". Le journal parle d'une "mise en scène effroyable et moyenâgeuse (...) qui porte le sceau de la barbarie islamiste".
"Qu’on arrête (...), au nom d’on ne sait quel principe mal placé, de refuser de voir que l’intégrisme qui ronge nos banlieues est un danger mortel et que le salafisme est une doctrine mortifère", estime pour sa part l'éditorialiste du Parisien/Aujourd'hui en France.
"Jihad Nauseam", titre de son côté Libération, qui évoque un "vendredi noir" marqué également par les attentats en Tunisie et au Koweït. Face à la terreur, le directeur de la rédaction Laurent Joffrin appelle dans son éditorial à "tenir bon sur les principes".
dk
La France "doit être forte sur ses valeurs"
La société française, dont la résistance est "mise à l'épreuve" par le nouvel attentat "ignoble" et "préoccupant" en Isère, doit "être forte sur ses valeurs", a appelé samedi Manuel Valls.
Le Premier ministre a dit que son gouvernement réagirait "avec sang-froid".
Manuel Valls participera samedi à 11h00 à l'Elysée à un nouveau conseil restreint de Défense, qui doit également revenir sur le sanglant attentat de Sousse en Tunisie, qui a fait des victimes françaises.