Ce chauffeur-livreur de 35 ans, qui a précipité une camionnette de livraison contre des bonbonnes de gaz après avoir décapité son propre patron, a été neutralisé par un pompier alors qu'il tentait de déclencher une deuxième explosion sur un site industriel sensible.
Il était toujours en garde à vue à l'hôtel de police de Lyon samedi, de même que son épouse et sa soeur, également interpellées vendredi.
L'homme a commencé à parler aux enquêteurs samedi soir après avoir longtemps gardé le silence. "Il était mutique mais il change de position" et "commence à s'expliquer sur le déroulé des faits", a expliqué une source proche de l'enquête.
Des perquisitions ont été menées au domicile du suspect et dans la société de transports qui l'employait.
Selfie macabre
L'homme aurait envoyé un selfie avec la tête de sa victime, ont indiqué samedi des sources proches du dossier, confirmant une information de la chaîne M6.
La photo a été envoyée par l'application de messagerie instantanée WhatsApp vers un numéro nord-américain, a précisé une de ces sources. Ce numéro pourrait cependant n'être qu'un relais.
Les enquêteurs vont s'employer à tenter de retracer le trajet de ce cliché pour identifier son destinataire.
>> Lire aussi : Les autorités veulent rassurer les Français au lendemain des attentats
agences/sbad
Autopsie prévue samedi
Une autopsie du corps du chef d'entreprise assassiné était prévue samedi, visant notamment à vérifier que le corps avait été décapité après le décès.