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Les banques grecques resteront fermées jusqu'au 6 juillet

Les banques grecques resteront fermées lundi après l'échec des négociations. [EPA/ALEXANDROS VLACHOS]
Les banques grecques resteront fermées lundi après l'échec des négociations. - [EPA/ALEXANDROS VLACHOS]
La bourse d'Athènes et les banques grecques demeureront fermées lundi après l'échec des négociations entre la Grèce et ses créanciers internationaux ce week-end.

Le Premier ministre grec Alexis Tsipras a annoncé dimanche soir à la télévision la fermeture temporaire des banques grecques, et l'instauration d'un contrôle des capitaux, tout en invitant la population à garder son sang-froid.

Le refus de l'Eurogroupe de prolonger le programme d'assistance à la Grèce au-delà du 30 juin "a conduit la BCE à ne pas augmenter la liquidité des banques grecques et a contraint la Banque de Grèce à activer les mesures de fermeture temporaire des banques et de limitation des retraits bancaires", a déclaré Alexis Tsipras.

>> Lire aussi : L'Europe s'agite autour d'une possible sortie de la Grèce de la zone euro

Il a aussi assuré que "les dépôts des citoyens dans les banques grecques sont absolument garantis". Il n'a pas précisé jusqu'à quand ces mesures s'appliqueraient mais les médias grecs tablaient sur leur maintien au moins jusqu'au référendum du 5 juillet.

Sur Twitter, Alexis Tsipras a affirmé que "l'Eurogroupe et la BCE n'avait qu'un seul but: étouffer la volonté des Grecs" mais qu'ils n'y arriveraient pas. "Au contraire, a-t-il ajouté, l'obstination du peuple grec n'en sera que plus grande".

Alexis Tsipras avait réunit notamment le ministre des Finances Yanis Varoufakis, le gouverneur de la banque centrale grecque Yannis Stournaras, le président de l'association des banques grecque et le président de la commission des marchés financiers.

ats/sbad

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Déjà des manifestants en faveur du "non" au référendum de Tsipras

Le Premier ministre Alexis Tsipras a affirmé que rien ne pourra empêcher la tenue d'un référendum dimanche 5 juillet sur l'offre des créanciers d'une aide de 15,5 milliards d'euros pour une durée de cinq mois en échange d'une hausse des impôts et une réduction des dépenses.

Il a personnellement appelé à voter "non" à cette consultation référendaire.

Dimanche soir, près de 2000 personnes, majoritairement des sympathisants d'extrême gauche, se sont rassemblées devant le parlement à Athènes pour demander aux Grecs de voter contre les mesures soumises au gouvernement d'Alexis Tsipras par les créanciers.

"Non à l'austérité, oui à la solidarité européenne", pouvait-on lire sur les banderoles. Au mégaphone, les manifestants criaient en grec puis en anglais: "nous disons un grand +non+ à cette prison qu'est devenue l'Union européenne".

Angela Merkel réunit les chefs des groupes parlementaires allemands lundi

La chancelière allemande Angela Merkel recevra lundi à 13h30 les chefs des groupes parlementaires et des partis. Cette réunion sera consacrée à la Grèce qui se trouve au bord de la déroute bancaire et aux conséquences possibles pour la zone euro, a annoncé son porte-parole dimanche.

Son parti l'Union chrétienne-démocrate (CDU) et son allié bavarois CSU, le Parti social-démocrate (SPD) et les verts ont également invité leurs députés respectifs à des réunions exceptionnelles dans la journée.

La décision du Premier ministre grec Alexis Tsipras d'organiser un référendum dimanche prochain a provoqué la colère et l'incompréhension de nombreux élus et députés allemands. Par ailleurs, de plus en plus de conservateurs s'opposent à toute nouvelle éventuelle aide à la Grèce.