"Nous avons commencé par arrêter un premier groupe, dont le nombre est important, du réseau qui était derrière ce criminel terroriste", a déclaré le ministre de l'Intérieur Najem Gharsalli lors d'une conférence de presse dans cet hôtel, aux côtés de ses homologues français, allemand et britannique.
Ceux-ci, le Français Bernard Cazeneuve, la Britannique Theresa May et l'Allemand Thomas de Maizière, se sont recueillis sur le lieu du drame, à Port El Kantaoui, en hommage aux 38 victimes du pire attentat de l'histoire du pays. La ministre britannique a assuré que "les terroristes ne l'emporteraient pas".
L'attaque a été menée vendredi par un étudiant tunisien, qui était armé d'une Kalachnikov qu'il avait cachée dans son parasol. Il aurait visé des touristes sur une plage durant 30 à 40 minutes, selon des témoins. L'attentat a été revendiqué par le groupe djihadiste Etat islamique (EI).
Lourd tribut britannique
Le bilan des victimes britanniques devrait s'alourdir pour atteindre une trentaine, a indiqué lundi une porte-parole du gouvernement de David Cameron. Sur les lieux du carnage, des fleurs continuaient d'être déposées avec ces messages: "Nous sommes désolés", "Nous sommes musulmans, pas terroristes".
Le gouvernement tunisien a annoncé plusieurs mesures. La police touristique va notamment être armée et un millier d'agents de sécurité supplémentaires vont être déployés à partir de mercredi.
afp/fisf/bri
Un vidéo de l'attaque circule sur internet
Une vidéo amateur de l'attentat circulait sur les réseaux sociaux, montrant la silhouette noire du tueur marcher tranquillement au bord de la mer, tandis que l'auteur des images passe devant des dépouilles ensanglantées.