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Deux dirigeants d'Uber ont été placés en garde à vue en France

Les taxis parisiens en colère contre l'application UberPop, le 25 juin 2015. [AFP - Loïc Venance]
Les taxis parisiens en colère contre l'application UberPop, le 25 juin 2015. - [AFP - Loïc Venance]
Les dirigeants d'Uber pour la France et l'Europe de l'Ouest ont été placés en garde à vue à Paris lundi dans une enquête sur l'application UberPOP, illégale en France, a indiqué une source judiciaire.

Une enquête préliminaire, ouverte en novembre 2014, vise ce système de mise en relation de clients avec des particuliers pour les transporter contre rémunération mais sans s'acquitter de charges sociales, qui suscite la colère des taxis.

Le service de taxis amateurs, dont son siège parisien, avait déjà fait l'objet de perquisitions en mars dans dans le cadre de cette enquête.

UberPOP revendique 400'000 utilisateurs en France, où le nombre de taxis est faible. Mais ses chauffeurs ne paient ni cotisations ni impôts, n'ont pas suivi les 250 heures de formation nécessaires et ne sont pas assurés.

Volonté gouvernementale

En fin de semaine dernière, des centaines de taxis avaient dénoncé la "concurrence sauvage" de l'application mobile UberPOP et avaient protesté en bloquant les grands axes de Paris et d'autres grandes villes françaises.

Le gouvernement français, tout en condamnant ces violences, a affirmé sa volonté de faire fermer le service.

afp/olhor

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Activité illégale en France

Selon la loi Thévenoud du 1er octobre 2014, les conducteurs non enregistrés encourent jusqu'à un an de prison, 15'000 euros d'amende, la suspension du permis et la confiscation du véhicule.

La maison-mère américaine d'Uber a déposé deux plaintes contre la France auprès de la Commission européenne, afin d'en obtenir l'annulation.