Une enquête préliminaire, ouverte en novembre 2014, vise ce système de mise en relation de clients avec des particuliers pour les transporter contre rémunération mais sans s'acquitter de charges sociales, qui suscite la colère des taxis.
Le service de taxis amateurs, dont son siège parisien, avait déjà fait l'objet de perquisitions en mars dans dans le cadre de cette enquête.
UberPOP revendique 400'000 utilisateurs en France, où le nombre de taxis est faible. Mais ses chauffeurs ne paient ni cotisations ni impôts, n'ont pas suivi les 250 heures de formation nécessaires et ne sont pas assurés.
Volonté gouvernementale
En fin de semaine dernière, des centaines de taxis avaient dénoncé la "concurrence sauvage" de l'application mobile UberPOP et avaient protesté en bloquant les grands axes de Paris et d'autres grandes villes françaises.
Le gouvernement français, tout en condamnant ces violences, a affirmé sa volonté de faire fermer le service.
afp/olhor
Activité illégale en France
Selon la loi Thévenoud du 1er octobre 2014, les conducteurs non enregistrés encourent jusqu'à un an de prison, 15'000 euros d'amende, la suspension du permis et la confiscation du véhicule.
La maison-mère américaine d'Uber a déposé deux plaintes contre la France auprès de la Commission européenne, afin d'en obtenir l'annulation.