L'objectif est de récolter le montant de 1,6 milliard d’euros qu’Athènes doit rembourser au Fonds monétaire international (FMI).
Si chacun des 503 millions de citoyens de l’Union européenne versait trois euros à la Grèce, le pays pourrait être sauvé de la banqueroute. L’idée était trop séduisante pour ne pas tenter le coup. Thom Feeney, employé dans un magasin de chaussures à Covent Garden, a donc décidé de récolter des fonds afin d’éviter à Athènes le défaut de paiement.
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Bouteille d'ouzo pour dix euros versés
Trois euros ce n’est rien, dit-il. C’est le prix d’une demi-pinte de bière à Londres ou d’une salade à la feta. En contrepartie de ce montant, chaque internaute peut recevoir une carte postale à l’effigie d’Alexis Tsipras. Une contribution de dix euros donne droit à une bouteille d’ouzo.
Thom Feeney n’a pas de lien particulier avec la Grèce, mais en a assez de voir les politiciens tergiverser. Il ne compte pas éponger l’intégralité des dettes grecques, seulement le montant d'1,6 milliard qu’Athènes doit au FMI.
Le Londonien est encore loin du compte, mais cette opération de "crowdfunding" prend de l’ampleur: plus de 560'000 euros avaient ainsi déjà été récoltés mercredi matin sur le site IndieGogo, totalement saturé.
Les contributeurs allemands sont les plus généreux, mais les Suisses sont également bien placés, révèlent un tweet de Thom Feeney.
Catherine Ilic/oang