Le Premier ministre grec a réitéré mercredi son appel à voter "non" aux propositions des créanciers de la Grèce lors du référendum de dimanche qui pourrait décider de l'avenir européen du pays.
Moins de 24 heures après avoir écrit aux bailleurs de fonds internationaux que la Grèce était susceptible d'accepter leurdernier projet d'accord, sous réserve de quelques modifications, Alexis Tsipras a réaffirmé que le pays faisait l'objet d'un "chantage", démentant les rumeurs de report, voire d'annulation, du référendum.
Pas de nouvelles discussions avant le référendum
"Nous attendons maintenant le référendum. Avant le référendum, aucune discussion supplémentaire sur un programme d'aide ne peut avoir lieu", a dit la chancelière allemande Angela Merkel.
Plus virulent, son ministre des Finances Wolfgang Schäuble a accusé le gouvernement grec d'avoir constamment renié ses engagements depuis son arrivée au pouvoir.
agences/ogina
Une autre agence abaisse la note de la Grèce
L'agence de notation Moody's a abaissé hier d'un cran la note souveraine de la Grèce, de "Caa3" à "Caa2", après le défaut du pays sur un versement d'1,6
milliard d'euros dû mardi au Fonds monétaire international.
L'agence de notation pointe du doigt le "risque supplémentaire" que le référendum prévu dimanche fait peser sur les créanciers privés du pays.
Une autre agence, Fitch, avait rétrogradé la note de la Grèce dés mardi, la faisant passer, de "CCC" à "CC", à deux crans de la note "SD" ou "défaut sélectif".