Il a été reconnu coupable notamment de faux dans des contrats de location de logements devant servir de planques, de recels de vol, de détention et de transport illégal d'armes de guerre. La cour d'assises spéciale de Paris a aussi prononcé une interdiction définitive du territoire français.
Il a en revanche été acquitté des accusations de vol avec violence et séquestration. Le qualifiant de membre de "la ligne dure de l'ETA", l'avocat général avait requis 15 ans de réclusion criminelle.
Déjà condamné
L'accusé avait déjà écopé de sept ans de prison en 2013 et d'une autre peine de cinq ans en 2014 lors de précédents procès devant la justice française pour ses activités au sein de l'ETA.
En 2011, l'ETA a annoncé vouloir renoncer à la violence. Elle n'a toutefois pas rendu les armes et refuse de se dissoudre, comme l'exigent les gouvernements espagnol et français. L'organisation est tenue pour responsable de la mort de 829 personnes, en plus de 40 ans de lutte armée.
ats/gchi