Un recours a été déposé mercredi par deux particuliers, dont un ex-juge du Conseil d'Etat et actuellement avocat, proche selon certains médias du parti de droite Nouvelle Démocratie. Ce dernier s'est prononcé en faveur du oui au référendum sur les mesures d'austérité proposées par ses créanciers.
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Les requérants demandent au Conseil d'Etat d'annuler le référendum car son organisation, selon eux, viole l'article 44 alinéa 2 de la Constitution, selon lequel le recours au référendum ne peut pas porter sur des questions concernant "les finances publiques".
Un autre argument évoqué par les requérants est que la question est trop compliquée et "technique" pour les électeurs.
Douze avocats ripostent
Rejetant ces arguments, douze avocats, dont la majorité sont proches de la gauche, ont déposé jeudi un mémoire au Conseil d'Etat, qui sera également examiné vendredi, soutenant que le référendum porte plutôt sur "la souveraineté nationale".
Le Conseil d'Etat devrait rendre publique sa décision vendredi soir.
Le Premier ministre Alexis Tsipras, chef de la gauche radicale Syriza, a appelé les électeurs à voter non aux nouvelles mesures économiques des créanciers, afin d'être en mesure de mieux négocier avec eux pour la suite du plan d'aide au pays.
Le ministre grec des Finances Yanis Varoufakis a déclaré jeudi matin que le gouvernement pourrait démissionner en cas de victoire du oui.
afp/fme