"Aucune personne n'a été blessée grièvement", a indiqué la police, évoquant des égratignures et des traumatismes auditifs. Selon les médias locaux, la seconde déflagration, qui a retenti dans une zone industrielle, n'aurait pas fait de victimes.
Les premiers éléments de l'enquête montrent que les engins explosifs étaient "de faible puissance". Ils ont été déclenchés après des avertissements, a déclaré le ministre de la Défense, Luis Carlos Villegas.
"Des faits terroristes"
"Ce sont des faits terroristes, sans aucun doute, mais ce sont des faits qui ne doivent pas générer dans la population le sentiment que la force publique est absente", a-t-il ajouté.
Les deux explosions visaient des bâtiments de la société de fonds de prévoyance Porvenir, qui fait partie du conglomérat du magnat colombien Luis Carlos Sarmiento. Elles interviennent alors que le pays connaît une recrudescence du conflit armé opposant depuis plus de 50 ans l'Etat à des guérillas et des groupes criminels.
ats/ebz
Déjà plusieurs explosions en début d'année
Entre février et mars 2015, au moins six engins de faible puissance ont détonné dans différents endroits de la capitale et fait une vingtaine de blessés.
Les incidents ont été attribués à une bande criminelle agissant pour le compte de l'Armée de libération nationale (ELN), la deuxième guérilla du pays après les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC).