"Uber a décidé de suspendre immédiatement UberPOP en France, dans l'attente de la décision que le Conseil constitutionnel doit rendre au sujet du service d'ici fin septembre", a précisé l'entreprise dans un communiqué, soulignant que cette décision intervient "à la suite des actes de violence de ces deux dernières semaines".
Une allusion aux manifestations de taxis, émaillées de violences, qui se sont déroulées jeudi et vendredi de la semaine dernière contre Uber, accusé de concurrence déloyale avec UberPOP, dont les chauffeurs ne sont pas des professionnels mais de simples particuliers.
Deux responsables devant les tribunaux
Le communiqué ne mentionne en revanche pas qu'Uber et deux de ses responsables ont été renvoyés devant les tribunaux le 30 septembre en correctionnelle, justement pour UberPOP. Il leur est, entre autres, reproché de mettre en relation des clients avec des particuliers qui utilisent leur véhicule privé pour les transporter sans payer de charges.
agences/lgr