L'état d'urgence a été déclaré "pour 30 jours", selon le président. Il accorde des pouvoirs d'exception à la police et à l'armée, tout en restreignant le droit de rassemblement sur la voie publique.
Il avait été levé en Tunisie en mars 2014, après avoir été sans cesse renouvelé depuis janvier 2011, dans la foulée du soulèvement qui avait lancé "le Printemps arabe". Les autorités ont aussi annoncé le limogeage de plusieurs responsables, dont le gouverneur de Sousse, région où a été perpétré l'attentat.
Deux attentats sanglants en trois mois
Béji Caïd Essebsi a justifié sa décision par "la situation exceptionnelle que traverse le pays et la persistance de menaces qui font que le pays est en guerre d'un genre spécial".
La Tunisie, qui fait face depuis sa révolution à une progression de la mouvance djihadiste, responsable de la mort de dizaines de policiers et de militaires, a été frappée par deux attentats revendiqués par le groupe Etat islamique (EI) en l'espace de trois mois.
afp/fisf