Cette négociation avait été entamée il y a près de deux ans et doit théoriquement s'achever d'ici mardi à Vienne
Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a clairement martelé dimanche que l'heure de vérité avait sonné. "Il est maintenant temps de voir si nous pouvons ou pas conclure un accord", a-t-il dit devant les journalistes, ajoutant qu'à ce jour l'issue des pourparlers était toujours ouverte.
Les Iraniens vont-ils accepter "des engagements clairs"?
"Toutes les cartes sont sur la table. La question principale est de savoir si les Iraniens vont accepter de prendre des engagements clairs", a abondé le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, de retour dans la capitale autrichienne dimanche soir, de même que son homologue russe Sergueï Lavrov.
"Le moment est venu", a aussi estimé Federica Mogherini, la chef de la diplomatie européenne à son arrivée dimanche après-midi. "Nous sommes très proches" d'un accord, a-t-elle jugé. "Maintenant, il s'agit de voir si la volonté politique va se traduire en décisions politiques".
ats/ebz
Des négociations qui durent depuis des années
Engagées il y a des années, mais réellement lancées en septembre 2013, les négociations destinées à garantir la nature pacifique du programme nucléaire iranien en échange d'une levée des sanctions internationales devaient initialement se conclure pour la date butoir du 30 juin.
En raison de l'enjeu - tenter de clore un dossier qui empoisonne les relations internationales depuis plus de douze ans -, les différentes parties se sont donné jusqu'au mardi 7 juillet pour aboutir.