Le Premier ministre serbe a déclaré à la presse à Belgrade qu'"il est temps de montrer que nous sommes prêts à la réconciliation... Je représenterai la Serbie le 11 juillet à Srebrenica".
Il y a vingt ans, en juillet 1995, quelque 8000 hommes et garçons musulmans ont été tués en Bosnie orientale.
"Crime odieux"
L' ancien ultra-nationaliste devenu pro-européen convaincu Aleksandar Vucic a condamné un "crime odieux". Toutefois, comme la majorité des Serbes, il refuse de reconnaître qu'un génocide ait été perpétré en juillet 1995, bien que la justice internationale juge le massacre comme tel.
Selon un sondage récemment réalisé en Serbie, la réalité d'un génocide commis à Srebrenica y est niée par 70% des interviewés.
"Le gouvernement a pris cette décision, car nous Serbes avons l'obligation d'être responsables, sérieux et de montrer que nous respectons les victimes des autres. C'est le seul moyen pour qu'ils commencent à respecter nos victimes", a conclu le leader serbe.
ats/nn