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L'Allemagne et la France d'accord pour accueillir 21'000 migrants

Des migrants sur l'autoroute menant à l'Eurotunnel à Calais, le 23 juin 2015. [Philippe Huguen]
Des migrants sur l'autoroute menant à l'Eurotunnel à Calais, le 23 juin 2015. - [Philippe Huguen]
Berlin et Paris se sont entendus jeudi pour accueillir un tiers des 60'000 réfugiés ou demandeurs d'asile que l'Union européenne va se répartir d'ici deux ans pour soulager l'Italie et la Grèce.

Il s'agit principalement de réfugiés syriens et érythréens. Quelque 9100 personnes seront accueillies en France, et 12'100 en Allemagne, ce qui correspond à ce que souhaitait Bruxelles.

Quelques autres pays membres de l'Union européenne (UE) décideront dans les prochains jours de leur contribution à l'effort demandé par l'UE vis-à-vis de ces ressortissants de zones de guerre, ont précisé les deux pays à l'issue d'une réunion européenne à Luxembourg.

>> Le point sur la décision par notre correspondant à Bruxelles :

L'UE et la répartition des migrants. [NurPhoto/AFP - Alessio Paduano]NurPhoto/AFP - Alessio Paduano
La solidarité ne fait pas recette sur la question migratoire à Bruxelles / Le 12h30 / 1 min. / le 10 juillet 2015

Base volontaire

Fin juin, un sommet avait arrêté le principe d'une répartition de 60'000 migrants dans l'UE sur une base volontaire plutôt que contrainte, comme le souhaitait initialement la Commission européenne.

Il s'agit de répartir 40'000 demandeurs d'asile débarqués ces dernières semaines sur les côtes grecques et italiennes, et 20'000 réfugiés enregistrés par le Haut-commissariat aux réfugiés des Nations Unies actuellement hébergés dans les pays limitrophes de la Syrie, principalement la Turquie.

Lire aussi: Plus de quatre millions de Syriens auraient désormais fui leur pays

ats/afp

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La Suisse ne s'est pas encore prononcée

La conseillère fédérale Simonetta Sommaruga était également présente. Lors d'une réunion précédente, la ministre de la justice s'était déjà prononcée en faveur d'une clé de répartition des réfugiés, mais avouait qu'elle s'attendait à une "discussion difficile".

La Suisse plaide depuis longtemps pour une telle solution, avait-elle rappelé, promettant que "la Suisse examinera sa participation".