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L'un des sept responsables de la FIFA arrêtés en Suisse sera extradé

Logo de la FIFA au quartier général à Zurich. [Steffen Schmidt]
Logo de la FIFA au quartier général à Zurich. - [Steffen Schmidt]
L'Office fédéral suisse de la Justice (OFJ) a indiqué vendredi que l'un des sept détenus dans le scandale de corruption à la FIFA a accepté d'être extradé vers les Etats-Unis.

La Suisse attend que la police américaine vienne le chercher.

"Le parquet du district Est de New York soupçonne celui qui a consenti hier à être extradé d'avoir accepté d'entreprises commerciales sportives, et gardé pour lui, des pots-de-vin de plusieurs millions de dollars en échange de droits de commercialisation", a indiqué l'Office fédéral suisse de la Justice dans un communiqué.

Le détenu "a demandé que son nom ne soit dans l'immédiat pas révélé". L'OFJ a ainsi pu donner son aval dans le cadre d'une procédure dite simplifiée.

Pots-de-vin

Conformément à la loi sur l'entraide pénale internationale, la police américaine dispose de dix jours pour le prendre en charge en Suisse et l'emmener aux Etats-Unis.

L'OFJ précise dans son communiqué que le parquet du district Est de New York le soupçonne "d'avoir accepté d'entreprises commerciales sportives, et gardé pour lui, des pots-de-vin de plusieurs millions de dollars en échange de droits de commercialisation".

afp/ol

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Joseph Blatter botte en touche

Dans une tribune à paraître divulguée vendredi, le président démissionnaire de la FIFA, Joseph Blatter, se défend pour sa part en rappelant qu'il n'était "pas responsable du comportement des membres du Comité exécutif dans leurs contrées d'origine".

"Ces dernières semaines, le mécontentement général à l'encontre de la FIFA s'est principalement retourné contre ma personne. Je n'ai aucun problème avec cela, car je suis capable de me défendre", déclare Joseph Blatter dans une tribune publiée dans le magazine hebdomadaire de la FIFA et dont l'AFP a obtenu une copie avant sa publication.

"J'en appelle cependant à la bonne foi de l'opinion publique. Je ne saurais en effet endosser une quelconque responsabilité pour des membres d'un gouvernement (le Comité exécutif de la FIFA, ndlr) que je n'ai pas moi-même choisis", ajoute-t-il.