Deux combattants de l'EI présents lors de l'attaque ont confirmé l'information. La mort d'Hafez Saïd est un coup dur pour le réseau extrémiste, encore à un stade embryonnaire dans la région, mais qui cherche à s'implanter durablement.
L'EI y affronte les services de sécurité gouvernementaux et les rebelles talibans, historiquement très bien enracinés, notamment dans la province de Nangarhar, où le tir a eu lieu.
L'armée américaine confirme la frappe
Selon les services de renseignement afghans, Hafez Saïd a été tué vendredi alors qu'il "participait à une réunion avec d'autres cadres" de l'EI. Au total, la frappe a tué "30 dirigeants de Daech", selon les services d'espionnage afghans.
Un porte-parole de l'armée américaine, a confirmé qu'un tir de drone américain avait bien eu lieu dans cette province, sans préciser l'identité des personnes visées.
Deux commandants de l'EI, présents au moment de la frappe ont affirmé que la dépouille "a été enterrée dans un endroit tenu secret".
ats/fisf
Nommé il y a six mois
Hafez Saïd avait été nommé en janvier par la direction du réseau extrémiste à la tête de l'EI pour la "province du Khorasan", une région qui englobe l'Afghanistan, le Pakistan et certaines zones de pays limitrophes. Depuis, nombre de combattants talibans ont fait défection et se réclament de l'EI dans cette zone.