En proie au chaos depuis la chute du régime de Kadhafi, la Libye compte deux Parlements qui se disputent le pouvoir, l'un basé à Tripoli et l'autre à Tobrouk, ce dernier étant le seul reconnu par la communauté internationale.
En dépit de l'absence des représentants du Parlement de Tripoli, les parties libyennes ont paraphé samedi soir au Maroc un accord de sortie de crise après plusieurs mois de négociations sous l'égide de l'ONU. Cet accord "de paix et de réconciliation" prévoit notamment la formation d'un gouvernement d'union nationale et la tenue de nouvelles élections.
Soutien de l'Union européenne
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon attend désormais "avec impatience la conclusion rapide d'un accord complet", a indiqué dimanche son porte-parole.
L'Union européenne a également salué "un pas important" et s'est dite "prête à soutenir un gouvernement d'union nationale dès lors qu'il sera formé", a indiqué la chef de la diplomatie de l'UE, Federica Mogherini.
afp/fisf
La porte reste "ouverte" pour les absents
Les représentants du Parlement de Tripoli, un acteur clé du conflit qui ravage le pays depuis plus d'un an, ont été les grands absents de cette signature, mais l'émissaire de l'ONU pour la Libye, Bernardino Léon a salué "un pas important dans le chemin de la paix".
La cérémonie de paraphe s'est déroulée en présence de représentants du parlement de Tobrouk, de représentants de municipalités, de partis politiques et de membres de la société civile libyenne. Bernardino Léon a souligné que la porte restait "ouverte" pour "ceux qui n'étaient pas présents".