Ce compromis a été présenté aux dirigeants des pays de la zone euro par la chancelière allemande Angela Merkel, le président français François Hollande, le Premier ministre grec Alexis Tsipras et le président du Conseil européen Donald Tusk.
Des désaccords persistent toutefois entre les négociateurs sur les modalités d'un nouveau plan de sauvetage, après plus de douze heures de pourparlers au sommet européen à Bruxelles.
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Questions ouvertes
Deux grandes questions restent ouvertes", mais "nous avons dégagé le terrain et sommes d'accord sur presque tout le reste", a commenté un responsable du gouvernement grec.
Les points d'achoppement sont "la participation du FMI, dont la Grèce ne veut pas", au possible nouveau programme de renflouement, et la création au Luxembourg d'un fonds regroupant 50 milliards d'actifs grecs pour garantir la mise en oeuvre des privatisations prescrites au pays, une idée "rejetée" par Athènes, a-t-elle ajouté.
Dissensions franco-allemandes
Le couple franco-allemand traverse une grave crise avec ces négociations sur la Grèce, Angela Merkel et François Hollande s'opposant frontalement sur la stratégie à adopter. Le président français souhaite fermement qu'Athènes reste dans la zone euro, alors que la chancelière allemande ne veut pas d'un "accord à n'importe quel prix".
Un "Grexit" serait un "désastre" pour la Grèce et la zone euro, a de son côté affirmé le Premier ministre français Manuel Valls, en indiquant qu'en cas d'accord à Bruxelles, il serait soumis mercredi à un vote du Parlement français.
ats/afp/rens