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Il y a un an s'écrasait le vol MH17 en Ukraine, faisant 298 morts

Des débris du Boeing rapatriés dans un local néerlandais pour l'enquête, la plupart de victimes du crash provenant des Pays-Bas.
Premier anniversaire du crash du vol MH17 ce vendredi aux Pays-Bas / Le Journal du matin / 1 min. / le 17 juillet 2015
Les drapeaux seront en berne toute la journée aux Pays-Bas, d'où étaient originaires la plupart des 298 personnes qui ont péri lorsque l'appareil s'est écrasé le 17 juillet 2014 dans l'est de l'Ukraine.

Quelque 2000 proches et amis des victimes sont attendus pour une cérémonie privée dans le centre des Pays-Bas, présidée par le le Premier ministre néerlandais Mark Rutte et d'autres responsables gouvernementaux, ont indiqué les organisateurs.

Sur 298 personnes à bord, 193 étaient de nationalité néerlandaise. Les Pays-Bas ont été chargés de la recherche des restes des victimes et de l'enquête sur les causes du crash.

Appareil abattu

Les passagers et membres d'équipage sont morts lorsque l'avion effectuant un vol régulier entre Amsterdam et Kuala Lumpur a été abattu, au cours de l'une des phases les plus violentes des hostilités entre les forces ukrainiennes et les séparatistes prorusses dans l'est de l'Ukraine.

>> Lire aussi : Le rapport d'enquête sur le vol MH17 accuserait les séparatistes

Kiev et les Occidentaux soupçonnent les séparatistes d'avoir utilisé un missile sol-air BUK fourni, selon eux, par la Russie, pour abattre l'appareil civil. Moscou dément catégoriquement toute implication dans le crash et accuse les militaires ukrainiens.

En ce jour anniversaire, Londres s'est prononcé pour la création d'un tribunal international qui serait chargé de juger les responsables du crash, toujours inconnus.

Veto russe

"Justice doit être rendue pour les 298 innocents qui ont perdu la vie", a déclaré le secrétaire au Foreign Office Philip Hammond dans un communiqué.

Cette idée a d'abord été lancée par la Malaisie et les Pays-Bas, mais la Russie, qui dispose d'un droit de veto au Conseil de sécurité, y est fermement opposée.

>> Lire aussi : Vladimir Poutine ne veut pas d'un tribunal de l'ONU sur le drame du MH17

agences/nn/mac

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Une vidéo de pillage indigne l'Australie

L'Australie s'est dite "écoeurée" vendredi après la diffusion d'une nouvelle vidéo montrant supposément le pillage des effets des passagers du vol MH17. Le Daily Telegraph de Sydney affirme que les images ont été sorties de la base des séparatistes à Donetsk, et reçues seulement cette semaine. Elle aurait été filmée par les rebelles juste après le crash de ce qu'ils pensaient être un avion de combat ukrainien.

On voit clairement sur le film des hommes armés, en treillis, au milieu des débris de l'avion, ouvrir les bagages des passagers et de l'équipage pour en trier le contenu sur le sol. Selon le journal, un homme apparaît portant autour du cou un badge d'identification de la République populaire autoproclamée de Donetsk.

Un rapport attendu début octobre

Le Bureau néerlandais d'enquête pour la sécurité doit remettre son rapport final sur les raisons du crash, très attendu, pendant la première semaine d'octobre. Sa porte-parole, Sara Vernooij, note toutefois que ce rapport final ne s'intéresse qu'aux causes de la catastrophe et n'identifiera pas les responsables.

Une enquête judiciaire menée par une équipe d'investigation composée d'experts australiens, belges, néerlandais, malaisiens et ukrainiens est en cours.

Le procureur néerlandais Fred Westerbeke a indiqué le mois dernier à des journalistes que l'on a identifié "de nombreuses personnes présentant un certain intérêt" dans cette enquête, mais que le dossier qui permettra d'ouvrir un procès ne sera pas finalisé avant la fin de l'année au plus tôt.