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Les négociations auraient coûté des dizaines de milliards à Athènes

Le Premier ministre grec Alexis Tsipras, à droite, et son ministre des Finances Yanis Varoufakis, ce mercredi 18 février à Athènes.
Alexis Tsipras et Yanis Varoufakis ont coûté des dizaines de milliards d'euros / Le Journal du matin / 1 min. / le 22 juillet 2015
Les longues négociations entre Athènes et ses créanciers ont-elles saigné la Grèce? L'agence de presse Reuters a estimé qu'elles ont coûté au pays des dizaines de milliards d'euros.

Reuters a même été jusqu'à avancer le montant de 63 milliards au total, dont près de la moitié uniquement liée à l'indécision du Premier ministre Alexis Tsipras et de son ministre des Finances d'alors, Yanis Varoufakis.

Pour son estimation, l'agence a réuni des données économiques et des déclarations de représentants de l'Union européenne. Ces derniers estiment que l'incapacité d'Alexis Tsipras à conclure un accord plus tôt a forcé la fermeture des banques et pesé sur l'économie.

Une politique aggravante?

"Ce qui s'est passé lors de l'introduction des contrôles de capitaux et le chaos général ont coûté beaucoup d'argent à la Grèce", a de son côté expliqué à la RTS le professeur de l'Institut des hautes études internationales et du développement à Genève (IHEID), Ugo Panizza.

"Peut-être que les politiques appliquées par le gouvernement Syriza ont aggravé les choses plus encore que son incapacité à négocier", a-t-il encore estimé, reconnaissant néanmoins qu'il est très difficile de chiffrer le coût des négociations.

>> Lire aussi : La Grèce a remboursé 6,25 milliards au FMI et à la BCE

Katja Schaer/gchi/reuters

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Deuxième train de réformes au Parlement

Le ministre grec des Finances a exhorté mercredi les membres du Parlement à adopter un deuxième train de réformes réclamé par les créanciers d'Athènes en échange de l'ouverture de négociations sur un nouveau plan d'aide.

"Il est extrêmement important de boucler cette procédure des actions préalables afin que nous puissions entamer les négociations vendredi", a souligné Euclide Tsakalotos.

Le vote, qui aura lieu dans la journée de jeudi à l'issue d'un débat, intervient une semaine après l'adoption par les députés d'un premier ensemble d'"actions préalables" exigées par les "institutions" créancières.