Environ 6000 personnes, selon la police, se sont retrouvées à proximité du parlement. Quelque 5000 militants du syndicat PAME, affilié au parti communiste, ont fourni le gros des rangs des manifestants.
Ils ont rejoint au pied du parlement un groupe d'environ 700 protestataires qui ont répondu à l'appel de la centrale syndicale de la fonction publique, Adedy, opposée à un nouveau plan d'aide qualifié de "barbare".
"Non aux anciens et au nouveau mémorandum"
Un troisième groupe de 300 manifestants a également convergé vers le parlement derrière une banderole disant "Non aux anciens et au nouveau mémorandum", le nom sous lequel sont connus en Grèce les plans d'aide financière au pays, associés à une austérité drastique.
Ces manifestations se sont tenues alors que les députés grecs étaient appelés à voter dans la soirée un nouveau train de mesures contestées.
agences/tmun
Deuxième train de mesures
Le Parlement grec s'apprêtait mercredi à adopter un deuxième train de mesures controversées, réclamées par les créanciers, un vote qui risque d'aggraver la crise au sein du parti de la gauche radicale Syriza d'Alexis Tsipras et de fragiliser la majorité de son gouvernement.
Les projets de loi sur de nouvelles mesures incluent une réforme de la justice civile, l'accélération des procédures de vente aux enchères et le renforcement des liquidités des banques, fortement affectées par trois semaines de fermeture et par la crise économique.
Les députés doivent également adopter la transposition d'une directive européenne sur les banques qui garantit les capitaux jusqu'à 100'000 euros.