La fusillade a eu lieu au Grand Theater, un cinéma de Lafayette, ville de 120'000 habitants. Les tirs ont débuté une trentaine de minutes après le début de la projection du film "Trainwreck", peu après 19h00 (02h00 vendredi en Suisse).
"Il paraît certain qu'il avait l'intention de tirer et de prendre la fuite, mais comme la réponse des forces de l'ordre a été très rapide, il a dû retourner à l'intérieur du cinéma et c'est là qu'il s'est suicidé", a déclaré le chef de la police municipale, Jim Craft.
La police a en outre découvert "des perruques et des lunettes" dans la chambre d'hôtel où il résidait. "C'était une sorte de sans-domicile fixe", a précisé le chef de la police de Louisiane, Michael Edmonson.
Deux autres fusillades récemment
Cet événement est intervenu le jour où des jurés ont retenu des circonstances aggravantes contre James Holmes, l'auteur présumé du massacre qui avait fait 12 morts dans un cinéma d'Aurora (Colorado) il y a trois ans presque jour pour jour. Ce tireur risque la peine de mort.
Les Etats-Unis ont été le théâtre de deux autres fusillades ces derniers mois, dont l'une a fait neuf morts dans une église noire de Caroline du Sud, créant une onde de choc dans tout le pays.
agences/kg
La frustration de Barack Obama sur le contrôle des armes
Le président américain Barack Obama a dit son "éprouvante" frustration face à l'absence d'avancées sur le contrôle des armes aux Etats-Unis, dans une interview diffusée dans la nuit de jeudi à vendredi par la BBC. Cette déclaration est intervenue de manière presque concomitante avec la fusillade de Lafayette.
Dans l'entretien accordé à la chaîne publique britannique, Barack Obama a estimé que son pays était "la seule nation développée sur Terre dans laquelle nous n'avons pas suffisamment de lois sensées de contrôle des armes".