Modifié

Un attentat dans le nord du Cameroun fait au moins 20 morts

Le nord du Cameroun a vu une recrudescence des attaques menées par Boko Haram (image d'illustration). [reuters - stringer]
Le nord du Cameroun a vu une recrudescence des attaques menées par Boko Haram (image d'illustration). - [reuters - stringer]
Au moins 20 personnes ont été tuées samedi soir dans un attentat à la bombe contre un bar de Maroua, principale ville de l'extrême nord du Cameroun.

Dimanche matin, la télévision d'Etat camerounaise a revu à la hausse le bilan, faisant état de 20 morts, contre 14 dans un premier temps, et de 79 blessés.

Selon la télévision, il s'agit, comme mercredi, d'un attentat-suicide commis par une adolescente "d'une douzaine d'années" qui a déclenché sa bombe dans un bar d'un quartier populaire de la ville.

Des sources militaires avaient évoqué dans un premier temps une bombe lancée par un homme dans le bar.

Série d'attaques

L'attaque n'a pas été revendiquée, mais est attribuée au groupe armé islamiste Boko Haram, responsable d'un double attentat-suicide survenu dans la même ville mercredi dernier et qui avait fait 13 morts ainsi qu'une trentaine de blessés.

C'est donc la deuxième fois en seulement quelques jours que les islamistes nigérians prennent pour cible Maroua, capitale de la région camerounaise de l'Extrême-Nord. Le 13 juillet, un autre double attentat-suicide avait tué dix civils et un soldat à Fotokol, dans la même région.

ats/nn/mre

Publié Modifié

Attentats également au Nigeria

Dans le nord-est du Nigeria, une explosion déclenchée par une femme kamikaze a secoué dimanche matin un marché très fréquenté à Damaturu, chef-lieu de l'Etat de Yobe.

Elle a fait au moins quinze morts et une cinquantaine de blessés, a indiqué un porte-parole de la police. L'attentat n'a pas été revendiqué, mais il porte lui aussi la marque de Boko Haram.

Plus à l'est, dans l'Etat d'Adamawa, au moins 25 personnes ont été tuées vendredi dans une attaque menée par des islamistes dans des villages situés à proximité de la forêt de Sambisa, un des repaires historiques de Boko Haram.