Suite à cette décision, de telles frappes "ne pourront s'effectuer que sur ordre du président de la République", a précisé Juan Manuel Santos, qui intervenait lors d'une cérémonie militaire à Cartagène, dans le nord de la Colombie.
Le gouvernement et la guérilla des Farc, qui observent depuis lundi dernier un cessez-le-feu unilatéral, suivent des pourparlers de paix à Cuba depuis novembre 2012.
Arrêt, puis reprise des bombardements
Le président Santos avait ordonné en mars dernier l'arrêt des bombardements aériens contre les Farc, mais avait décidé leur reprise en avril après une attaque de la guérilla dans laquelle onze militaires avaient été tués. Ce développement avait provoqué une grave crise dans les pourparlers.
A la suite de la reprise des bombardements, 26 rebelles étaient morts dans des opérations du gouvernement en mai dernier. Les Farc avaient redoublé leurs attaques contre des patrouilles militaires ainsi que contre des installations pétrolières et électriques dans tout le pays.
afp/mre
Les Farc demandent un cessez-le-feu multilatéral
La possibilité de mettre fin à la spirale de la violence en Colombie a été réactivée après la remise à une commission humanitaire dimanche dernier d'un responsable militaire tombé dans les mains des guérilleros et la récente annonce de la trêve par les rebelles.
Les Farc ont sollicité à plusieurs reprises l'instauration d'un cessez-le-feu bilatéral, mais le pouvoir de Bogota a jusqu'à présent refusé. Il craint que les guérilleros n'utilisent un cessez-le-feu pour se renforcer.