"Le but est d'établir une zone débarrassée de l'EI et d'améliorer la sécurité et la stabilité le long de la frontière entre la Turquie et la Syrie", a déclaré un responsable militaire américain.
Selon lui, il impliquerait un soutien turc aux "partenaires au sol" des Etats-Unis, à savoir les troupes de l'opposition syrienne modérée. En revanche, il ne prévoit pas d'établir la "zone d'exclusion aérienne" réclamée par Ankara.
Changer l'équilibre en Syrie
"La présence d'une Turquie susceptible d'utiliser efficacement la force peut permettre de changer l'équilibre en Syrie, en Irak et dans toute la région", a souligné de son côté le chef du gouvernement turc Ahmet Davutoglu.
A la pointe du combat contre les djihadistes en Syrie, les milices kurdes syriennes ont elles accusé les blindés turcs d'avoir ouvert le feu dans la province d'Alep (nord) tenus par ses combattants, tirs confirmés par l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
ats/afp/reuters/olhor
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Vague d'arrestations en Turquie
Les autorités turques ont arrêté 1050 personnes liées au groupe Etat islamique ou au Parti des travailleurs du Kurdistant (PKK), a indiqué lundi le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu. Il y aurait une cinquantaine d'étrangers parmi eux.
Selon les médias locaux, la majorité des personnes arrêtées étaient kurdes ou de gauche plutôt que membres du groupe djihadiste Etat islamique.
Ahmet Davutoglu, islamo-conservateur, a en outre promis que la Turquie poursuivrait son offensive militaire contre le PKK jusqu'à ce que les rebelles kurdes déposent les armes.