"Je fais cet engagement et je sais que nous pouvons le faire", a dit Jeb Bush dans un entretien à la chaîne américaine Telemundo, dans un espagnol parfait.
"Il faut d'abord que venir ici légalement soit plus facile que venir illégalement, donc il faut une forme de compromis à la frontière", a dit Jeb Bush, avant d'énumérer les conditions de régularisation selon lui nécessaires.
Les clandestins doivent "sortir de l'ombre"
"Les onze millions de personnes (sans papiers) doivent sortir de l'ombre, recevoir un visa de travail, payer des impôts et une petite amende, apprendre l'anglais, ne pas recevoir d'aides publiques. Mais ils sortiront de l'ombre et recevront un statut légal au bout d'un certain temps", a détaillé le républicain.
La naturalisation pourra suivre, mais aux mêmes conditions que les immigrés légaux, a-t-il dit.
ats/ptur
Les Républicains oscillent entre opposition et malaise
Les démocrates, à commencer par Hillary Clinton, sont favorables à des régularisations massives pour donner des papiers, et in fine la citoyenneté, à des millions de personnes en situation irrégulière. Les républicains, eux, oscillent entre l'opposition totale et le malaise, certains reconnaissant le besoin de réforme mais préférant parler du renforcement de la frontière avec le Mexique.
Bien qu'entretenant jusqu'à présent le flou sur ses positions exactes, Jeb Bush est considéré comme l'un des plus ouverts sur la question. Il est influencé par sa propre histoire familiale. Il a rencontré sa femme Columba lors d'un voyage de lycée au Mexique, et sa belle-famille est mexicaine.