Cette décision offre une nouvelle victoire judiciaire au patriarche en conflit avec sa fille. Elle contraint aussi le Front national (FN) à organiser à la place de ce vote par correspondance un "congrès physique", conforme à ses statuts, ce que Marine Le Pen voulait à tout prix éviter.
Le tribunal de grande instance de Nanterre avait déjà annulé le 2 juillet dernier la décision du bureau exécutif du FN de suspendre son fondateur après une série de propos polémiques, notamment sur les camps d'extermination nazis. La justice a estimé que le "choix illicite d'un vote par correspondance" privait Jean-Marie Le Pen "de tout moyen d'expression".
Plus de 50% de vote
L'assemblée générale extraordinaire, qui se déroulait par correspondance depuis le 20 juin et devait s'achever le 10 juillet, visait à réformer les statuts du parti, notamment en supprimant la présidence d'honneur de Jean-Marie Le Pen.
Plus de 52% des 51'551 adhérents à jour de cotisation avaient déjà voté, d'après le FN.
agences/lan