Google accepte le droit à l'oubli pour des recherches faites sur Google.fr ou Google.co.uk, mais pas sur celles faites via Google.com ou toute autre extension non européenne.
"Nous respectons la position de la Cnil, mais nous contestons par principe l'idée qu'une agence nationale de protection des données personnelles revendique une autorité à l'échelle mondiale pour contrôler les informations auxquelles ont accès les internautes à travers le monde", a indiqué jeudi Google.
"Possibilité d'une phase répressive"
Le groupe de Mountain View a mis en ligne "un rapport de transparence" dans lequel il recense les demandes de déréférencement "reçues et traitées".
Il a indiqué avoir reçu 60'241 demandes portant sur 203'889 liens internet au niveau français, et 290'353 demandes portant sur 1'055'700 adresses URL au niveau mondial.
"Nous allons regarder les arguments et nous répondrons à ce recours dans le délai légal de deux mois", a indiqué la Cnil, qui se réserve "la possibilité d'une phase répressive".
ats/fme