Vers 4h locales (3h en Suisse), des avions de combat turcs ont lancé des frappes contre le village de Zarkel, dans la région de Rawandouz, à l'est d'Erbil, la capitale de la région autonome du Kurdistan irakien. Un responsable local a indiqué que deux femmes avaient été tuées dans ces raids qui ont complètement détruit plusieurs bâtiments.
Il n'a pas précisé si les autres victimes étaient membres du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) considéré par la Turquie comme un groupe "terroriste". "Nous avons reçu six corps et huit blessés après les raids turcs", a déclaré pour sa part un médecin et responsable des services de santé dans la localité de Soran.
Deuxième semaine d'offensive
Des médias prokurdes de Turquie ont évoqué de leur côté un "massacre", sans plus de précisions. Tandis que dans la soirée, la Turquie a annoncé avoir ouvert une enquête sur ces informations faisant état de la mort de civils.
L'offensive d'Ankara contre ces rebelles est entrée dans sa deuxième semaine.
agences/olhor
La Turquie affirme avoir tué 260 combattants
La Turquie a affirmé samedi avoir infligé un coup sévère à la guérilla kurde du PKK en pilonnant pendant une semaine ses bases du nord de l'Irak, ajoutant qu'elle va poursuivre les raids. Sous la pression de ces attaques, les autorités du Kurdistan irakien ont demandé aux rebelles de partir pour épargner les civils.
Depuis les premières frappes des F-16 turcs le 24 juillet, 260 combattants du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) ont été tués et près de 400 blessés, a affirmé l'agence gouvernementale de presse Anatolie.
Pour les seules journées de jeudi et de vendredi, une centaine d'appareils ont touché plus de 150 cibles, a rapporté Anatolie. De nouveaux raids ont été signalés samedi, le pouvoir ayant promis de les poursuivre "aussi longtemps qu'il le faudra".