La proposition de loi du sénateur démocrate Robert Menéndez entend notamment élargir les restrictions à l'importation et l'exportation imposées par la loi sur les espèces en danger (Endangered species act) de 1973, pour y ajouter les animaux "proposés à la liste" des espèces menacées.
Le bureau américain de la pêche et de la vie sauvage, qui établit cette liste, avait proposé d'ajouter en octobre le lion africain en raison de la perte d'habitat et de la menace grandissante que représente l'homme pour le félin.
Lion tué par un riche dentiste
La proposition de deux pages, intitulée Conserving ecosystems by ceasing the importation of large (CECIL) animal trophies Act, a été présentée quelques jours après l'annonce que le lion mâle de 13 ans, célèbre attraction du parc national d'Hwange au Zimbabwe en raison de son inhabituelle crinière noire, avait été tué par un riche dentiste américain et chasseur de trophées animalier.
ats/olhor
Le Zimbabwe restreint la grande chasse
Le Zimbabwe a annoncé samedi des restrictions immédiates sur la grande chasse après le tollé provoqué par la mort du lion Cecil.
"La chasse aux lions, aux léopards et aux éléphants dans les aires bordant le parc national de Hwange est suspendue avec effet immédiat", a indiqué l'autorité des parcs nationaux zimbabwéens (ZPWMA).
Ce type de chasse ne pourra avoir lieu "qu'avec l'autorisation écrite du directeur général" et "en présence de personnel du parc, les frais incombant au propriétaire de la réserve de chasse", est-il précisé. Le communiqué annonce aussi des restrictions immédiates similaires sur la chasse à l'arc.
Extradition du riche dentiste demandée
Le Zimbabwe a réclamé vendredi l'extradition du riche dentiste américain du Minnesota qui a tué début juillet le lion Cecil, spécimen protégé et attraction vedette de la grande réserve animalière de Hwange (ouest), située près des célèbres chutes Victoria.
Le chasseur venu du Minnesota (nord des Etats-Unis) pour s'adonner à sa passion, la chasse à l'arc, a affirmé avoir été abusé par ses guides locaux et pensait chasser en toute légalité. Il était reparti avant que le scandale n'éclate, non sans demander qu'on lui expédie son trophée, la tête de l'animal débarrassée de son collier.