De nouveaux "débris métalliques" ont ainsi été découverts dimanche matin par des badauds, puis remis aux forces de l'ordre locales pour être confiés aux enquêteurs.
Une source proche de l'enquête avait affirmé qu'ils avaient été placés sous scellés, mais une source judiciaire a démenti deux heures plus tard "tout placement sous scellés d'objet ou de débris susceptibles de provenir d'un avion, dans le cadre de la procédure judiciaire en cours": les promeneurs n'ont récolté jusqu'ici que de la ferraille.
"Chasse au trésor"
"Il y a une sorte d'esprit 'chasse au trésor' qui est en train de s'installer et on nous appelle pour tout et parfois n'importe quoi", a-t-on expliqué de source proche de l'enquête.
Pour tenter de retrouver d'éventuels débris de l'avion portés par les courants à des milliers de kilomètres de son lieu de disparition, le département de l'aviation civile malaisienne a annoncé avoir contacté ses homologues dans l'ouest de l'océan Indien afin de les sensibiliser à de possibles découvertes.
afp/vkiss
Familles sur le qui-vive
Habituées aux fausses alertes depuis le début des investigations, les familles oscillent entre optimisme et circonspection.
"Il y a tellement d'éléments maintenant qui indiquent que c'est le MH370", a réagi Nur Laila Ngah, dont le mari était chef de cabine à bord du vol MH370.
"Mais c'est toujours douloureux, c'est douloureux depuis si longtemps. Nous avons besoin de tous les indices possibles et de clore ce chapitre pour continuer nos vies".
239 personnes à bord
Le vol MH370 s'est volatilisé au-dessus de l'océan Indien le 8 mars 2014 après avoir bifurqué de son plan de vol Kuala Lumpur-Pékin.
La Chine, dont 153 ressortissants étaient à bord, la Malaisie, les Etats-Unis et l'Australie, qui a coordonné d'intenses recherches en mer, tentent depuis de retrouver la trace de l'appareil.
Des spéculations demeurent sur une défaillance mécanique ou structurelle, voire un acte terroriste, mais rien n'a étayé jusqu'ici l'un ou l'autre scénario.