Israël veut durcir la répression contre les extrémistes juifs
Le ministre israélien de la Défense, Moshé Yaalon, a autorisé dimanche la détention administrative contre des extrémistes juifs après l'incendie qui a coûté vendredi la vie à un bébé palestinien.
Aucun suspect n'a jusqu'ici été arrêté pour cette attaque qui s'est produite dans le nord de la Cisjordanie occupée. Le père, la mère et le frère du bébé, gravement brûlés, sont entre la vie et la mort.
D'après les médias israéliens, la détention administrative pourrait donner aux enquêteurs le temps nécessaire pour réunir des preuves suffisantes afin de traduire les suspects en justice.
Mesure habituellement réservée aux Palestiniens
Cette procédure héritée du mandat britannique sur la Palestine permet d'emprisonner sans inculpation ni jugement pour des périodes de six mois renouvelables indéfiniment. Actuellement, 379 des 5686 prisonniers palestiniens y sont soumis.
"Le terrorisme juif doit être traité avec les mêmes moyens que le terrorisme arabe, y compris en utilisant les méthodes d'interrogatoire appropriées et des détentions administratives", a notamment déclaré Moshé Yaalon.
ats/kg
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Nouveaux heurts sur l'esplanade des Mosquées à Jérusalem
Des heurts ont éclaté dimanche à Jérusalem sur l'esplanade des Mosquées, dont la police israélienne avait fermé plusieurs accès au troisième jour de violences entre Palestiniens et forces israéliennes dans les Territoires palestiniens.
Des dizaines de musulmans brandissant du photos du bébé mort, dont de nombreuses femmes, se pressaient devant plusieurs portes de l'esplanade des Mosquées, derrière des barrières installées par les forces de l'ordre israéliennes.
La police a évoqué "des jeunes masqués retranchés dans la mosquée al-Aqsa", située sur l'esplanade, jetant "des pierres sur les policiers", mais a assuré qu'elle était parvenue à mettre fin aux heurts.