Le président a notamment insisté sur l'urgence d'agir immédiatement. Il a aussi annoncé une restriction inédite sur les centrales électriques.
Il s'agit de l'un des "défis clés" de notre époque, a estimé Barack Obama depuis la Maison Blanche, d'où il a annoncé le Plan américain pour une énergie propre ("America's Clean Power Plan"), à quelques mois du sommet Cop21 prévu à Paris en décembre.
Le plan rassemble une série de règles et de réglementations qui imposeront pour la première fois aux centrales électriques de réduire de 32% d'ici 2030 leurs émissions de carbone, par rapport aux niveaux de 2005.
Les républicains ont d'ores et déjà jugé le plan "disproportionné:
"Pas de plus grande menace sur notre avenir"
"Il n'y a pas de défi qui pose une plus grande menace pour notre avenir et pour les générations futures que le changement climatique", a-t-il assuré, soulignant l'urgence d'agir.
"La plupart du temps, les problématiques auxquelles nous faisons face sont temporaires et nous pouvons nous attendre à ce que les choses s'améliorent si nous y travaillons dur".
Une problématique qui ne pourrait pas être inversée
"Mais voilà l'un des rares cas, de par son ampleur, de par sa portée, qui si nous ne le réglons pas, ne pourra pas être inversé. Et nous ne pourrons probablement pas nous adapter suffisamment", a-t-il martelé.
Le président américain, qui avait fait dès 2008 de l'environnement une de ses priorités, a souligné la menace que représentait le changement climatique, et en particulier les centrales électriques, sources de pollution au carbone.
L'interview d'Adam Koniuszweski, directeur de Green Cross International, sur le plan Obama:
afp/ebz