"Des élections sont probables à l'automne", a déclaré la porte-parole du gouvernement de gauche radicale, ajoutant que "ça dépendra de la stabilité du gouvernement dans la période à venir".
Le Premier ministre Alexis Tsipras lui-même avait dit la semaine dernière être prêt à des législatives anticipées pour regagner une majorité, six mois après les élections qui l'ont porté au pouvoir fin janvier.
Des réformes à faire passer
Le Premier ministre, dont la priorité est de conclure l'accord final avec les créanciers sur un troisième plan d'aide, a estimé mercredi que les négociations avec les créanciers se trouvaient "dans la dernière ligne droite".
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"Les négociations ne s'arrêteront pas après ce texte, nous aurons les lois d'application" à faire voter par le Parlement, a-t-elle ajouté.
Pour s'assurer un soutien sans faille lors des votes, Alexis Tsipras pourra difficilement se passer d'élections après les défections de plus de 30 députés de son groupe, qui ont voté en juillet contre les premières réformes demandées par les créanciers.
afp/fisf
A deux sièges de la majorité absolue
Malgré le soutien de 13 députés du parti de droite souverainiste Anel avec lequel gouverne Syriza (149 députés), le Premier ministre Alexis Tsipras ne dispose plus du seuil minimum de 151 députés sur 300 pour appliquer de nouvelle réformes, sans le soutien de trois partis d'opposition (Nouvelle Démocratie, Pasok, Potami) qui lui apportent à chaque fois leurs 106 voix.